Ainsi, il a tenu à présenter ses condoléances à la famille de feu Samba Sall et aux acteurs de la justice.
De plus, il a rendu un hommage au magistrat. « De Ziguinchor où je suis, je viens d’apprendre le décès du doyen des juges Samba Sall. J’ai rencontré le doyen des juges Samba Sall pour la première fois en 2019 quand il m’envoya à la prison de Rebeuss. Le juge Samba Sall avait tenu à me dire qu’il connaissait très bien ma tante, que j’appelle maman », a informé ce membre de Frapp/France dégage.
«Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu »
Selon Guy Marius Sagna, le juge Samba Sall avait tenu aussi à lui dire qu’une de ses nièces était un des travailleurs auxquels Pcci devait 14 mois d’arriérés de salaire. «Travailleurs de Pcci aux côtés desquels nous nous battions », insiste-t-il.
Poursuivant sa déclaration, l’activiste affirme:
« Avant de sortir de la prison de Rebeuss, nous nous sommes vus. Il m’a dit « je suis venu avec une étrenne ».
Il faisait allusion à ma première liberté provisoire en 3 ans. J’ai eu à le rencontrer plusieurs fois car tous mes 3 mandats de dépôt sont passés par lui.
Le juge Samba Sall m’appelait « mon neveu » en wolof. Je n’ai jamais eu de haine pour lui. Jamais. Mais j’avais de fortes divergences avec lui ».
Et de continuer: « Samba Sall avait tenu après m’avoir décerné un mandat de dépôt le 26 février dernier à envoyer Assane Diouf me délivrer un message.
Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu. J’imagine la douleur de sa famille. Samba Sall, mon oncle, reposez en paix! Que Dieu vous accueille en Son paradis ».