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Pour un pays sahélien et côtier comme le Sénégal, les préoccupations sont claires et sont en majorité écologiques.  Elles portent sur la pollution, la sécheresse et la désertification, les inondations, la salinisation  des terres, et l’érosion côtière, bref, tous les effets des changements climatiques qui  affectent le plus le pays. Ainsi s’est exprimé Baye Sala Mar président de l’Alliance des écologistes du Sénégal face à la presse dans le cadre du lancement de la coalition Alternative les verts. Avec l’urgence écologique, il devient une obligation de jouer un  rôle primordial dans le landerneau politique sénégalais dit-il.

Et d’ajouter, « les villes et terroirs sont  nos lieux communs d’habitat et d’épanouissement socio-économique.En effet, et à tous égards, ces élections locales ne sont pas comme les autres, elles mettent en jeu un débat crucial qui engagent l’avenir de notre pays et celui  de nos enfants. De leurs issues dépendent la gestion durable de nos collectivités territoriales en tant que territoire moderne  viable  et écologique ».

En effet, de  Saint-Louis à Diouloulou beaucoup la gravité de l’heure et de la nécessité de changer de paradigme sur les questions environnementales face à la dégradation de nos écosystèmes est constatée selon la représentante de Naatal Sénégal, parti membre de la coalition. Il s’agit de promouvoir un développement durable, diversifié, équilibré et générateur d’une prospérité économique et sociale équitable, le développement rural (agriculture, élevage, pêche et ressources forestières) avec le souci constant de préserver l’environnement. Mais aussi, l’exploitation rationnelle des ressources naturelles non seulement pour l’exportation, le cas échéant, mais aussi pour  la transformation  locale dans le cadre d’un processus d’industrialisation endogène.

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