Réunis vendredi 4 juin à Brazzaville, les chefs d’État de la CEEAC, Communauté économique des États de l’Afrique centrale, ont décidé de se conformer à la position de l’Union africaine concernant le Tchad. Les présidents João Lourenço d’Angola, Félix Antoine Tshisekedi de la RDC, Faustin Archange Touadéra de Centrafrique et Denis Sassou-Nguesso de la République du Congo ont annoncé leur volonté d’accompagner la transition au Tchad.
Les quatre chefs d’État ont, dans une déclaration, dénoncé la tentative de prise de pouvoir le 11 avril par un groupe de « prétendus rebelles, servant de mercenaires aux factions libyennes, lourdement armés et équipés, venu de l’extérieur et dans les rangs duquel se trouve un nombre important d’étrangers ».
Les participants à la réunion de Brazzaville ont également pris note des mesures prises par les autorités de la transition pour préserver la sécurité, l’unité, l’intégrité, la souveraineté ainsi que la continuité de l’État, y compris le respect des engagements internationaux des dirigeants de la transition tchadienne.
Engagement a alors été pris d’accompagner la dite transition qui devra œuvrer pour la réconciliation nationale et tenir les échéances électorales dans un délai de 18 mois.
Pour le président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou-Nguesso, la CEEAC doit aider le Tchad à avoir une transition apaisée. Des efforts pour trouver une réponse adéquate à la question du mercenariat devront aussi être fournis. À ce sommet, Tchad était représenté par son premier ministre Albert Pahimi Padacké.