Après son fils Thomas, c’est au tour de Laurent Fabius d’être la cible de malfaiteurs. Ce mardi 27 octobre, nos confrères du Point ont révélé que l’ex-Premier ministre a été victime d’un cambriolage.La soirée du lundi 19 octobre s’est mal finie pour Laurent Fabius. Lorsqu’il rentrait chez lui ce soir-là, l’ancien plus jeune Premier ministre apprenait sans doute avec effroi, malgré sa nature jugée peu émotive, que sa demeure venait d’être cambriolée, comme le révèle l’hebdomadaire Le Point ce mardi 27 octobre. Selon nos confrères, la porte du domicile parisien du président du Conseil constitutionnel a été fracturée peu de temps après 19 heures par les malfaiteurs qui, alertés par l’alarme qui avait retenti dans la foulée, ont dû écourter la fouille de l’appartement de l’homme politique.
Si le montant du préjudice n’a pas été précisé et malgré leur cambriolage de courte durée, ils seraient repartis avec un butin principalement constitué de bijoux. Interrogé par Le Point, Laurent Fabius – qui, en dépit d’être accompagné de deux officiers de sécurité durant chacun de ses déplacements ne bénéficie d’aucune garde policière statique devant son immeuble – a informé que ni document ni ordinateur contenant des données sensibles n’a été volé. Une enquête a d’ores et déjà été ouverte par le parquet de Paris avant d’être confiée à la police judiciaire de la préfecture de police. Nouveau coup dur pour la famille de l’ex-bras droit de François Mitterrand car, avant lui, son fils, sur le banc des accusés pour escroquerie en 2019, avait été pris pour cible par des cambrioleurs.Au mois de juin 2020, ce fut le domicile de Thomas Fabius (ci-dessus à gauche) qui avait été cambriolé
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JEAN LOUIS MACAULT / BESTIMAGEUne dent contre les Fabius ?Au mois de juin 2020, des sources policières confirmaient au Point que Thomas Fabius, alors en déplacement aux Pays-Bas, avait été victime d’un cambriolage aux alentours de 21 heures 30, le 20 juin 2020. Interpellée par la porte d’entre « entrouverte et dégradée » de son logement du septième arrondissement parisien ou encore « par la présence d’un ordinateur portable dans les parties communes à l’étage », la concierge de Thomas Fabius avait jugé bon de l’avertir du préjudice, le forçant donc à revenir prématurément en France, souhaitant assister à toute intervention policière à son domicile. Une montre de la marque Patek Philippe d’une valeur de 200 000 euros ainsi qu’un tableau de maître avaient notamment été dérobés.