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Depuis lundi soir, le président et le Premier ministre de la transition sont détenus par des militaires dans la base de Kati, à quelques kilomètres de Bamako. Mardi, le colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition et leader de la junte qui mené le putsch d’août 2020, les a « déchargés de leurs prérogatives ». Une situation qui préoccupe plusieurs organisations de la société civile, ainsi que la principale centrale syndicale du pays.

Si la classe politique malienne reste prudemment silencieuse, la société civile s’est en revanche exprimée. Dans un communiqué, l’Association malienne des droits de l’homme « condamne avec véhémence ce coup d’Etat ». Tout comme la Commission nationale des droits de l’homme, qui condamne ces arrestations illégales et arbitraires et demande la libération immédiate du président et du Premier ministre, ainsi que le retour à l’ordre institutionnel.

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