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La souveraineté de la République française et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ou droit à l’autodétermination édicté par la charte des Nations unies donne le droit à l’Etat français de tracer les lignes de la forme républicaine qu’il souhaite appliqué sur son territoire.

Cependant la France a choisi d’aller vers le conformisme et la négation de la diversité : elle a décidé de faire de certains de ses ressortissants, notamment ceux issus de l’immigration, fruit de la colonisation, des Français sans passé, sans culture d’origine, des automates qui doivent suivre, sans rechigner, le dictat d’une orientation partisane et sectaire des règles dites de la République.

Au nom du combat contre une prétendue contre-société qui serait en construction, l’Etat français a décidé de sévir contre les étrangers et leurs pratiques. Un droit inaliénable que nul ne peut refuser à un État souverain.

Cependant souveraineté se paie par souveraineté. Le fait de vouloir imposer une uniformisation sur le territoire français et la pagaille juridique sur les territoires étrangers doit être arrêté net.

Aujourd’hui dans des pays comme le Sénégal par exemple, des établissements scolaires dits français se permettent d’imposer des règles différentes de celle de la République sénégalaise.

L’institut Sainte-Jeanne d’Arc se permet d’interdire l’inscription de jeunes filles voilées, en totale violation des lois de la République et même de celle de l’église chrétienne qui a toujours défendu le port du voile.

Une démarche qui ne fait que traduire sur notre sol, avec la complicité honteuse de nos autorités, une dynamique d’inspiration française allant vers la négation des signes distinctifs d’appartenance à une religion dans sa conception sectaire et partisane de la laïcité.

Une guerre de civilisation est ainsi entretenue à travers le projet de loi sur le séparatisme pompeusement appelée « projet de loi confortant les principes républicains ».

Que l’Afrique le comprenne ainsi, la France ne peut pas gagner cette guerre dans son territoire et la gagner chez nous.

Que les dirigeants africains prennent leurs responsabilités.

Thierno Bocoum
President du mouvement AGIR

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