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 Des sanctions pèsent sur le dos des médecins spécialistes qui refusent de répondre à des affectations dans certaines localités réputées difficiles. Au nom de l’égalité territoriale du service public et de leur engagement le ministre de la santé a brandi des menaces prévues dans le secteur administratif.

L’absence d’un gynécologue à Kolda a relancé le débat des médecins dans certaines spécialisations. En   plus d’être un nombre limité, certains d’entre eux refuse d’aller dans certaines zones réputées difficile pour diverses raisons.  Interpellé sur la question, le ministre de la santé et de l’action sociale a brandi des menaces.  « Il s’est posé le problème de l’affectation des gynécologues, et ceux qui ont refusé verront une procédure de remboursement de la bourse de spécialisation, mais une procédure administrative adapté au refus de ne pas prendre   service au niveau de Kolda » a dit Abdoulaye Diouf Sarr. Il s’est exprimé sur la question face à la presse en marge de la revue annuelle du plan de développement nationale sanitaire (PNDSS). Il Précise tout de même que de manière globale, les médecins sont responsables et engagés à servir dans tout l’Etat. « Ces cas étaient des cas isolés il faut le dire.  A ce niveau, les spécialistes que nous formons ont signés un engagement de service public   mais quand on est dans le système   on répond à l’employeur qui reste l’Etat.  C’est à ce niveau qu’il faut poser le débat avec objectivité. Quand un spécialiste est affecté dans une région et quel que soit la région, il doit prendre service.   C’est l’équité territoriale qui l’impose et c’est aussi l’égalité du service public et la responsabilité du fonctionnaire » dit-il. Selon le ministre, notre Sénégal forme assez de spécialistes dans la sous-région mais au niveau local aussi.  A l’en croire, la bourse de spécialisation était il y a quelques années à 150 mil franc.  C’est la raison pour laquelle les jeunes médecins ne se bousculaient pas   parce que n’ayant pas la possibilité de prendre en charge cette spécialisation.  Le chef de l’Etat a demandé à ce  qu’elle soit  doublée.  La   Bourse  est  à  300 000 F CFA.  Les  spécialistes  sont  nombreux mais  il  se  pose  toujours  la  problématique  des  affectations  dans  les  lieux  difficiles.

Dans la même dynamique le ministre a souligné l’importance de la revue annuelle du Plan de développement nationale sanitaire. C’est dit-il, un   rendez essentiel du système sanitaire. Une occasion d’évaluation de l’année 2020.  Il s’agit de voir ce qui a été fait et dans quelle disposition il est possible d’apporter des améliorations sur ce qui a été déjà fait.  Le contexte de Covid 19 a touché le monde entier mais n’a pas épargné me Sénégal. Seulement « le leadership des autorités ont permis   une maitrise sommes toutes assez correcte de la gestion de la pandémie. Nous n’allons pas baisser les bras parce que le virus est encore là.  En plus de la riposte par les mesures, nous avons lancé une campagne de vaccination qui est en cours. En termes de vaccination nous avons un taux national de près de 80%/ Cela) à même si nous savons que   il y a dans cinq régions qu’il faut faire un effort important.  Il s’agit de Kédougou Diourbel, Tambacounda, Kafrine, Fatick.  C’est pourquoi nous lançon un appel aux élus locaux pour booster la vaccination dans ces localités » a   notifié Diouf Sarr.   Pour ce qui est du plateau médical, des efforts ont été    fait mais il reste des défis.  Au début le Sénégal était sur une fourchette d’une vingtaine de lits avec les premiers cas, aujourd’hui les capacités de prendre un nombre important de malades sont là grâce à « la flexibilité d’adaptation en investissement ».  Beaucoup de centres de traitement ont été mis en place, des scanners achetés en grand nombre des unités de dialyses modernes. « De 19 centres, on est à 25 centres et elle s’effectue dans tout le pays.  Quatre hôpitaux sont en train d’être livrés en même temps ce qui est une première »

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