add share buttonsSoftshare button powered by web designing, website development company in India
December 9, 2024
  • DAKAR, SENEGAL
  • 221 77 953 83 42
  • redaction@alifmedias.com. alifmediatv@gmail.com
0 3 minutes 4 ans

La Côte d’Ivoire vote ce samedi 31 octobre pour le premier tour de la présidentielle. Près de 7,5 millions de citoyennes et citoyens ivoiriens sont appelés à glisser leur bulletin dans l’urne. Ils avaient jusqu’à dimanche dernier pour retirer leurs cartes d’électeur. Mais moins de la moitié des électeurs inscrits se sont déplacés pour la récupérer. Une mobilisation faible qui pourrait s’expliquer par l’appel à la désobéissance civile et au boycott actif lancé par l’opposition.

Avec plus de 900 000 nouveaux électeurs inscrits sur les listes électorales, l’engouement populaire pour le scrutin présidentiel de cette année paraissait acquis. Mais le taux de retrait des cartes de seulement 41% semble indiquer l’inverse.

La Commission électorale indépendante a annoncé lundi 26 après-midi qu’ils ne sont que trois millions d’inscrits à avoir effectivement récupéré le précieux sésame au terme de la période de distribution des cartes.

La CEI avait effectivement constaté un ralentissement de remise des fameuses cartes. Un ralentissement qu’elle impute aux actes de désobéissance civile des militants de l’opposition, qui contestent toujours la légitimité de ce scrutin.

Pour Issiaka Sangaré, le secrétaire général du FPI du candidat Pascal Affi N’Guessan, ce faible taux de retrait montre que le mot d’ordre de l’opposition est respecté. Il estime même que la Commission électorale a gonflé son chiffre. La coalition d’opposition s’est réunie hier et le porte-parole a d’ailleurs appelé à étendre la désobéissance civile sur l’ensemble du territoire.

Il reste difficile d’estimer dans quelle mesure la participation au scrutin pourrait s’en trouver affectée. Mais la CEI rappelle que les cartes attendront les électeurs dans leur bureau de vote le jour J, et que le nombre de 22 000 bureaux de vote reste inchangée contrairement à ce qu’avait annoncé le président Alassane Ouattara dans une interview à l’hebdomadaire français le Journal du Dimanche.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *