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 » Toutes ces heures que ces femmes consacrppent à l’eau, les jeunes filles également, ce sont des heures qui sont perdues pour leur bien-être, leur éducation. Tout cela tire le monde vers l’arrière. Face à ces défis, nous avons trois façons de contribuer à ces objectifs communs’’. Cette déclaration est faite hier par la Directrice générale de l’Unesco. 

Selon Audrey Azoulay, cela est un socle fondamental pour ne pas sombrer dans l’impasse comme l’a si justement rappelé madame la présidente d’Éthiopie. Cela, explique-t-elle se traduit dans le rapport mondial des Nations unies sur les ressources en eau, qui est coordonné par l’Unesco et toute la famille de l’ONU. ‘’L’édition 2022 est une question mal connue et pourtant stratégique, celle des eaux souterraines. C’est un trésor invisible qui est à la fois abondant et fragile, qui fournit la moitié de l’eau prélevée pour l’usage domestique de la population mondiale et 40 % des terres irriguées. Et particulièrement en Afrique où leur potentiel est immense. Puisque les réserves d’eau souterraine sont 20 fois plus importantes que celles des lacs’’, soutient-t-elle.

A son avis, il y a beaucoup à faire ‘’tant nous maltraitons cet élément, oubliant trop qu’il n’est pas intarissable. Avec le programme hydrologique intergouvernemental et ses 169 comités nationaux, en lien avec toute la famille des Nations unies sur l’eau, nous accompagnons les États vers une meilleure gestion, une gestion plus durable pourquoi une répartition plus équitable. Mais cette gestion doit se faire, et cela a été rappelé, à l’échelle qui n’est pas uniquement local et national. Car l’eau circule sans se préoccuper des frontières’’, explique Mme Azoulay. A son avis, 60 % des puits d’eau douce traversent les frontières.


VIVIANE DIATTA

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