Le Procès contre l’Etat guinéen avait été ouvert suite à une plainte de l’opposition en lien avec le changement de Constitution intervenu en 2020.
La juridiction ouest-africaine devra également se prononcer sur une plainte des blogueurs guinéens visant le pouvoir de Conakry, pour la coupure du réseau internet lors des dernières élections dans le pays.
Internet coupé, la Cédéao doit réagir
Lors des élections législatives et référendaire du 22 mars 2020 et la présidentielle de la même année, les autorités guinéennes avaient coupé le réseau internet et bloqué les plateformes de réseaux sociaux.
Une situation qui a affecté de nombreux citoyens au nombre desquels des journalistes et blogueurs qui ont donc décidé de porter l’affaire devant la cour de justice de la Cédéao.
Joint par la DW, Alfa Diallo, président de l’association des blogueurs de Guinée, affirme, « Nous attendons de la Cour une condamnation, que la Cour prenne une ordonnance pour obliger l’Etat guinéen à mettre en œuvre des mesures pour que ce type d’actes ne se produisent plus. Chaque fois que la situation se crispe en Guinée, le reflexe est de bloquer internet et les plateformes de réseaux sociaux. Nous comptons sur la Cour de la Cédéao pour obliger la Guinée à ne plus recourir à ces pratiques anti-démocratiques. »
Le mandat d’Alpha Condé
Sur le plan purement politique, c’est le Front national pour la défense de la Constitution, FNDC, qui a saisi la Cour de justice de la Cédéao.
Pour la plateforme de l’opposition, le changement de Constitution en 2020, dans le seul but pour Alpha Condé, de briguer un troisième mandat, est une violation de la législation communautaire.
« Nous avons porté devant la Cour les griefs de violation du droit à l’alternance démocratique, à participer à des élections. Que la Cour vérifie la conformité de la reforme constitutionnelle qui a été portée par Alpha Condé au regard du droit communautaire. L’interdiction de changer les constitutions aux seules fins de rester au pouvoir », explique Maître Alpha Yaya Dramé avocat du FNDC.
Pour Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC, qui espère un jugement favorable de la Cour de justice de la Cédéao, » Si la Cour tranche en notre faveur, la conséquence sera une remise en cause du processus qui a conduit au maintien d’Alpha Condé au pouvoir. »
La Cour de la Cédéao a décidé lors de son audience de ce mercredi de mettre en délibéré sa décision finale pour le mercredi 17 novembre 2021.
Le Procès contre l’Etat guinéen avait été ouvert suite à une plainte de l’opposition en lien avec le changement de Constitution intervenu en 2020.
La juridiction ouest-africaine devra également se prononcer sur une plainte des blogueurs guinéens visant le pouvoir de Conakry, pour la coupure du réseau internet lors des dernières élections dans le pays.
Internet coupé, la Cédéao doit réagir
Lors des élections législatives et référendaire du 22 mars 2020 et la présidentielle de la même année, les autorités guinéennes avaient coupé le réseau internet et bloqué les plateformes de réseaux sociaux.
Une situation qui a affecté de nombreux citoyens au nombre desquels des journalistes et blogueurs qui ont donc décidé de porter l’affaire devant la cour de justice de la Cédéao.
Joint par la DW, Alfa Diallo, président de l’association des blogueurs de Guinée, affirme, « Nous attendons de la Cour une condamnation, que la Cour prenne une ordonnance pour obliger l’Etat guinéen à mettre en œuvre des mesures pour que ce type d’actes ne se produisent plus. Chaque fois que la situation se crispe en Guinée, le reflexe est de bloquer internet et les plateformes de réseaux sociaux. Nous comptons sur la Cour de la Cédéao pour obliger la Guinée à ne plus recourir à ces pratiques anti-démocratiques. »
Le mandat d’Alpha Condé
Sur le plan purement politique, c’est le Front national pour la défense de la Constitution, FNDC, qui a saisi la Cour de justice de la Cédéao.
Pour la plateforme de l’opposition, le changement de Constitution en 2020, dans le seul but pour Alpha Condé, de briguer un troisième mandat, est une violation de la législation communautaire.
« Nous avons porté devant la Cour les griefs de violation du droit à l’alternance démocratique, à participer à des élections. Que la Cour vérifie la conformité de la reforme constitutionnelle qui a été portée par Alpha Condé au regard du droit communautaire. L’interdiction de changer les constitutions aux seules fins de rester au pouvoir », explique Maître Alpha Yaya Dramé avocat du FNDC.
Pour Ibrahima Diallo, chargé des opérations du FNDC, qui espère un jugement favorable de la Cour de justice de la Cédéao, » Si la Cour tranche en notre faveur, la conséquence sera une remise en cause du processus qui a conduit au maintien d’Alpha Condé au pouvoir. »
La Cour de la Cédéao a décidé lors de son audience de ce mercredi de mettre en délibéré sa décision finale pour le mercredi 17 novembre 2021.