D’après ce journaliste proche du palais, le général Tine devait partir après mars, quand il était question de changer le patron de la police. Mais le président Macky Sall a voulu le garder pour lui permettre de partir avec les honneurs, puisqu’il était à 3 mois de la retraite.
« Le président n’a pas écouté beaucoup de ses collaborateurs et beaucoup de services de l’Etat qui demandaient un changement aussi bien à la police qu’à la gendarmerie. A la gendarmerie, il a dit qu’il préfère attendre que la personne parte à la retraite », révèle cet éditorialiste controversé.
Selon Madiambal Diagne, après les évènements de mars, le capital confiance s’était beaucoup érodé sur le plan sécuritaire. Il fallait donc une reprise en main du commandement de la gendarmerie. Malgré tout, persiste Madiambal, le chef suprême des armées a voulu être patient.
« Si ça ne tenait qu’au président Macky Sall, et j’en parle en connaissance de cause, les général Tine serait resté jusqu’à la retraite et qu’il aurait eu les honneurs militaires avant de partir ».
Seulement, ajoute-t-il, entretemps, il y a eu certains faits nouveaux qu’il refuse d’aborder en public et qui expliqueraient la décision de Macky Sall de faire partir le général Tine avant l’heure.
« Il a été obligé, à un moment, de faire des constats par rapport au commandement et à des questions de sécurité nationale », jure Diagne.