Des partis refusent de participer
Depuis la parution d’un décret, la semaine dernière, établissant la composition du futur organe législatif, la polémique n’a cessé d’enfler au Mali. De très nombreux partis politiques et syndicats ont annoncé leur refus de participer au Conseil, estimant que les militaires veulent se l’accaparer.
Les forces de sécurité y auront 22 représentants (sur 121 sièges) ; 8 étaient prévus pour la coalition M5-RFP, qui a du coup décliné, puis 5 à 11 pour les autres partis et organisations, qui ont largement décidé, eux aussi, de ne pas participer dans ces conditions. Ces défections en série sont-elles susceptibles de modifier les modalités envisagées ?
Certaines parties, cependant, veulent jouer le jeu de la transition en cours. C’est par exemple le cas du regroupement Action républicaine pour le progrès, qui réunit plusieurs partis dont celui Maouloud Ben Kattra, ancien leader syndical et ancien ministre, qui dirige aujourd’hui le Parti malien pour la démocratie sociale. Il explique pourquoi :