Outré par les quolibets et insultes à l’Hémicycle, Ousmane Sonko a décidé de définir sa propre législature et sa manière d’être présent à l’Assemblée.
«Ça ne sert à rien d’aller dans des commissions où, à chaque fois que quelqu’un prend la parole pour critiquer, on sort les insultes et des cris ».
Et de marteler : « Je crois avoir, modestement, un statut à défendre dans ce pays. Je ne peux pas me mettre, contrairement à certains députés, d’avoir un certain comportement. Pour certains, leurs ambitions ne sont pas au-delà de cela».
Dans un entretien avec Walf Quotidien, Sonko insiste : «Il y a plus important d’aller dans des commissions pour se livrer à des pugilats ou aller dans des commissions qui ne servent absolument à rien parce que la chose est pliée d’avance. Donc, ça ne sert à rien».
Pour l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « le plus important aujourd’hui du travail d’un député, c’est de contrôler l’action du gouvernement, lequel n’est pas de disposer de 3 minutes de temps de parole».
Le leader de Pastef, qui dit changer d’approche, compte désormais adresser des questions écrites au gouvernement.
En un mois, il révèle avoir déposé 4 séries de questions écrites. Et il dit n’avoir reçu, du moins pour le moment, qu’une seule réponse.