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April 29, 2024
0 3 minutes 3 ans

Mohamed Salem Ould Salek enchaine les interviews, et multiplie les déclarations contradictoires. La semaine dernière sur les ondes de Radio France Internationale, ce haut responsable du Polisario s’est félicité de l’existence de «signes» qui convergent, selon ses dires, vers une révision à Washington de la reconnaissance par l’ancien président des Etats-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara.

«L’administration Biden n’a pas confirmé qu’ils ont endossé les décisions de Trump. La dernière déclaration de département d’État, il y a dix jours, disait justement sur cette question du Sahara occidental qu’il y a une différence fondamentale entre l’administration actuelle et l’ancienne administration de Trump», avait-il expliqué alors que le Département d’Etat avait confirmé qu’il n’y avait aucun changement dans la position prise précédement.

Hier, Ould Salek a été contraint de changer de fusil d’épaule. Dans une interview publiée par le média ivoirien L’Intelligent et reprise par l’APS, le «ministre des Affaires étrangères» a révisé son enthousiasme. Il a estimé que la décision de Trump du 10 décembre «va dans le sens contraire de la position traditionnelle des Etats-Unis et de leur rôle au Conseil de Sécurité où ils sont le Pen Holder (porte-plume) des résolutions sur le Sahara Occidental». Sur un ton menaçant, Ould Salek a indiqué que Washington «ne peut pas être juge et arbitre en même temps», rapporte l’APS. «Aussi, je ne suis pas sûr que cette déclaration (de Donald Trump) a bien évalué les intérêts des Etats-Unis, leur image et leur crédibilité», a-t-il souligné.

L’appel d’Ould Salek au retrait des Etats-Unis du titre de «porte-plume» constitue une évolution dans la position du Polisario. Le 4 juillet, dans une autre interview parue sur le média autrichien ExxPress, Mohamed Salem Ould Salek a tiré à boulets rouges sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara mais sans aller jusqu’à formuler cette requête. Il l’a surtout qualifiée de contraire à l’inscription du dossier sur l’agenda de la 4e commission de l’ONU chargée de la décolonisation, de violer le droit international et les dernières décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), excluant le Sahara occidental des accords conclus entre l’UE et le royaume.

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