Tout a commencé en janvier, lorsqu’un ancien chef de l’agence des renseignements somalienne a affirmé que plus de 300 recrues, âgées entre 20 et 30 ans, avaient été tuées lors de combats dans le Tigré. Une rumeur qui a provoqué la colère des parents. Sans nouvelles de leurs enfants partis s’entraîner en Erythrée, ils ont manifesté à plusieurs reprises dans la capitale.
Début juin, un rapport de l’ONU a aussi affirmé avoir reçu des informations selon lesquelles des soldats somaliens auraient été déplacés aux côtés des troupes d’Asmara depuis des camps militaires en Erythrée vers le Tigré. Ils auraient notamment été aperçu dans la ville d’Aksoum.
Cette nouvelle commission d’enquête doit donc lever le doute sur ces accusations. Mais elle est déjà cible de critiques. L’opposition demande une équipe plus indépendante, incluant des membres de la société civile et de différents partis politiques. La commission est actuellement composée de hauts-gradés comme les ministres de la Défense et de l’Intérieur et le chef de l’armée.